mercredi 22 juin 2016

San Juan de la Peña

San Juan de la Peña

Monasterio y museo

Les monastères de San Juan de la Peña, deux édifices retraçant l'histoire de l'Aragon.

Ce monastère, où les moines trouvèrent refuge durant les années "maures", se situe long du canal de Berdun (vallée de l'Ebre), au fond d'une des vallées de la sierra de la Peña.
Coincé sous un surplomb de poudingue, le vieux monastère, bati fin du Xe siècle, dévoile au fur à mesure de la visite une beauté insoupçonnée :

  • - La crypte , utilisée comme dortoir par les moines
  • - l'église mozarabe.
Le cloître roman dont les colonnes et leurs chapiteaux relatent des scènes de la genèse et de la vie du Christ ...
impressionnant ...
A chaque extrémité. se trouve une chapelle :
  • - adossé à la falaise, ornée d'une magnifique porte sculptée : la chapelle gothique de San Victorian,

  • - à l'aplomb de la falaise : la chapelle dédié à San Voto, dont la légende raconte l'origine du site.
Le panthéon royal : c'est dans ce lieu que furent enterrés les premiers rois suivant la reconquista ; notamment Sancho Ramirez et Perdo I.
On peut y apercevoir des reliefs taillés dans du stuc représentant les grandes étapes du royaume d'Aragon (on retrouve un peu les scènes du blason).

Suite à un grand incendie en 1675, un second monastère fut bâti, dans un art totalement différent (baroque).
Le vieux monastère fut pendant des nombreuses années très prospères de par les dons et le travail des moines (reliques, transcritions ). La richesse et la prospérité passées se voient aisément à travers l'architecte et, notament, l'ampleur du second monastère. Celui-ci offrait à la population des nombreux services: artsanats (boulangerie, charpentier, forgeron ...), mais aussi medecine ...


En 1835, l'Etat espagnol expropria les moines qui durent partir (faute de resssources, conflits et des conditions de vie difficile).
Maintenant réhabilité, le nouveau monastère fait office de musée : centre d'interprétation du monastère mais aussi centre d'interprétation de l'Aragon (histoire d'aragon),
et malencontreusement : une hotelerie 4 étoiles dénaturant le site ; mais moins que celui de Leyre.

Le musée quant à lui raconte bien la vie d'autrefois : le rayonnement du monastère et son aura, sa richesse, son oubli, son repeuplement .

Parmi nos ballades, un des autres Panthéon royal, est celui du monastère de San Victorian dans lequel est conservé la tombe Iñigo Arista (premier roi de Pampelune, Navarre, la cruz ...)

Notes personnelles :

Pour les jeux de lumières, je pense qu'il est mieux de visiter l'ancien monastère l’après-midi.
(Pour la visite du Pantheon ... peut etre que celui-ci n'est accessible qu'aux visites avec guides ... à moins que ce ne fut une historienne locale que nous avons croisé ?)

Pour plus de détails ou  de photos, voici les sites qui m'ont aidés à rédiger cet article :
- celui de Jp Dugène  et de l'español JDiezarnal,
- le site español : arteguias, potail de l'art roman et médiéval.

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